Katerina Apostolopoulou est née à Volos, en Grèce, en 1981. Après des études de lettres et de civilisation françaises à l’université d’Athènes, elle arrive à Paris, où elle vit encore aujourd’hui, pour effectuer un DEA de littérature comparée à la Sorbonne sous la direction de Pierre Brunel (sur le mythe de Médée chez Anouilh et Vassilis Boudouris). Elle se tourne alors vers la traduction et le théâtre. Elle traduit d’abord en français deux pièces du répertoire grec : L’autre Médée de Vassilis Boudourix et Œdipe à Colone de Sophocle pour la troupe Uburik, puis elle écrit avec Kim Aubert Antigone, pièce fondée sur l’Antigone de Sophocle et inspirée de celle d’Henry Bauchau. À partir de 2016, elle entreprend de traduire le recueil de Bruno Doucey intitulé Ceux qui se taisent, dont les poèmes inspirés par la Grèce la touchent, traduction qui paraît au début de l’année 2019 aux éditions Vakxikon, à Athènes. J’ai vu Sisyphe heureux, publié aux Éditions Bruno Doucey en 2020, est son premier recueil.