Parole Ambulante 2020 – Chambre d’écho de Jacques Bruyas
Parole Ambulante – Version Numérique
#Chambreécho / Mardi 3 novembre 2020
[MUSIQUE]
Le moineau – “Cette chanson m’est chère car j’ai travaillé dans le milieu carcéral et cela m’a inspiré une pièce de théâtre : “Et la vie m’était tango”. En outre, un autre de mes textes sur la misère des communautés “Rom”, intitulé “LAZ”, reprend cet air gitano-corse, et.. tout y est dit” – Jacques Bruyas
Le Clown se meurt – “Ma pièce de théâtre “La dernière grimace”, jouée en Tchéquie six soirs par semaine, sans interruption depuis septembre 1983, est un semblable lamento sublimement interprété par Giani Esposito” – Jacques Bruyas
Miles Davis – “Un solo break époustouflant, rappelant l’ambiance des polars des années “Vian” et, donc, le climat de ma série policière “Bonnier”, qui prospère désormais en plus de 60 volumes.” – Jacques Bruyas
[CINÉMA]
La vie est belle – “Étonnante scène où, dans l’horreur absolue d’un camp de concentration, un père détourne l’indicible et établit de nouvelles règles d’un jeu. Ma pièce de théâtre fétiche, (déjà évoquée : “la dernière grimace”), parle de la destinée tragique d’un clown, dans un semblable camp de la mort. Le film et la pièce se retrouvèrent cités dans un article, à charge du Figaro, nous reprochant, à Roberto Benigni et moi-même, cette approche “détournée” de l’horreur de la Shoah …” – Jacques Bruyas
La Strada – “Je suis un inconditionnel du cirque, des odeurs prégnantes de la sciure, du crottin de cheval, du fuel… et du tragique clownesque ! J’ai écrit et crée une série, riche désormais d’une vingtaine d’ouvrages, abordant ce sujet.” – Jacques Bruyas
In the mood for love – “Deux corps qui se croisent, en de langoureux effleurements… Tout est dit dans ce passage sur le véritable amour, celui de la découverte hasardeuse et des non-dits. Au moins dix de mes pièces de théâtre abordent semblable sujet, et Dieu que c’est beau! ” – Jacques Bruyas
[LECTURES]
Quatuor d’Alexandrie – J’ai découvert cette œuvre en même temps que mes premiers émois amoureux, puisque ce fut une jeune lectrice, ado comme moi, qui organisa des séances de lecture communes où nous entremêlions paroles et corps.… Par la suite j’eus le grand bonheur de rencontrer à maintes reprises Durrell. – Jacques Bruyas
Aragon, Aurélien – Aragon fut un immense poète mais je l’aime encore plus comme romancier. Cette histoire d’une femme, pas vraiment belle mais déclenchant les émois du héros, me parut assez détonante pour m’inciter à l’écriture romanesque. – Jacques Bruyas
En montagne libanaise – Les poèmes de Nadia Tuéni réveillent toujours en moi souvenirs comme envies, d’un moyen-Orient que je connais bien et où j’aime me retrouver et (surtout) me ressourcer. Avec le continent africain, le Liban, la Syrie, l’Égypte sont ma seconde “patrie”. – Jacques Bruyas